Les années 1930 et ses 7 péchés !
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 Cocktail pour une Nouvelle Pièce

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Patrick Jefferson
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Patrick Jefferson


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MessageSujet: Cocktail pour une Nouvelle Pièce   Cocktail pour une Nouvelle Pièce EmptyVen 31 Juil - 3:37

Cocktail pour une Nouvelle Pièce
« patrick jefferson & vince n. moriarty »
    Le taxi s'arrêta devant l'entré du Plaza Hotel et un des portier vint ouvrir la porte en s'inclinant légèrement et rajoutant une phrase qu'on avait dû lui répéter plus d'une fois et que lui ensuite répéter à chaque arrivé de quoi devenir dingue surtout que la plupart des gens ne lui répondait que très rapidement avec des mines grises ou snobe avant de disparaitre à l'entrée du hall. Patrick, qui s'était déjà glissé près de la porte lui adressa un sourire sincère accompagner d'une 'merci mon brave' et lui souhaita bonne chance pour le reste de la soirée. Il rajusta rapidement ses manches et se passa machinalement les mains dans les cheveux avant de finalement de suivre les personnes pour rentré dans l'hôtel. Cet hôtel était l'un des plus chic de New York et tout le grand monde pouvait s'y retrouver pour leur plus grand malheur ou bonheur. Ceux qui avaient le gout du luxe réservé une chambre pour une nuit de rêve avant de laisser un petit déjeuner et une note salé. Je vous dis cela parce que cela était déjà arrivé à Patrick, mais bon il était d'accord et il voyait pas vraiment son invitée payé la chambre et autre surprise qu'avait accompagné cette soirée. Il y avait aussi eu un meurtre au Plaza Hotel, mais à l'époque, il n'était pas dans la police, ni non plus dans la mafia, c'était les premières années, c'est le risque de vouloir jouer au Don Juan alors qu'on est marié. Patrick n'avait pas était là non plus, c'est son père qui lui avait rapporté l'histoire, lors d'un des rares moments privilégiés avec ce dernier. Comme quoi il portait tout de même un intérêt au histoire insolite, il devait être de charmante compagnie, dommage qu'ils se soient seulement croisé comme des amis de longues dates qui tâchait de se voir une à deux fois par ans. Le hall n'était pas trop bondé ce soir et la salle de réception était interdite d'accès aux personnes n'ayant pas d'invitation, sinon n'importe qui dans l'hôtel aurait pu venir et tenter de voir les différents membres de la troupe de théâtre qui fêtaient la première de leur nouvelle pièce. Passionné par la littérature et amoureux de théâtre, Patrick avait obtenu sa place et son invitation par la direction du théâtre étant un habitué. L'inspecteur, rarement disponible avait sauté sur l'occasion, le théâtre c’était une passion et il ne s’était pourtant jamais imaginé travailler là dedans peur d’être déçu. Il vivait déjà en exerçant un métier qu’il aimait et lui permettait de lire et parfois voir sa passion, pas d’overdose donc on s’en lasse moins, ce qui était plutôt une bonne philosophie aux yeux du représentant de la loi qui sortit son carton d’invitation. Attention, ne vous faites pas d’idée, si il y a une chose que l’inspecteur n’aimait pas c’était bien les soirée mondaines. Bien entendu on rencontrer certaines personnes qui sortaient du lot, plus détendue, moins hypocrites, mais tellement rares… C’est un tort au yeux de Patrick de viser sur le paraître, c’est le meilleurs moyens d’encourager les scandale au moindre faux pas. Ainsi les couples dont les membres trompé l’un et l’autre chacun de leur côté se tenaient par le bras et vanté leur pseudo bonheur. Les dit ‘nouveau riches’ vanté leur réussite face à la crise de 29 et les héritiers de fortunes leur adressaient des sourire hypocrite avant de tourner le dos et lever les yeux au ciel. Il y avait les plus jeunes qui avait les yeux brillant devant tant de luxe et qui étaient plutôt timide, ceux qui s’ennuyaient ferme mais tâcher de donner une bonne impression pour papa et maman et il y avait ceux dont le menu gratin de leur exprimait aucune peur et aller à la rencontre des personnes les plus aisées. Il y avait ceux qui étaient des connaisseurs et passionné et ceux qui confondaient Molière et Aristote alors que près de trois périodes historiques les séparent. Il y avaient ceux qui se vanter d’avoir effectuait un don, parfait pour avoir la presse aux fesses et ceux qui tâchaient se faire discret, grignoter au buffet, buvaient une coupe rencontrait trois personnes afin de dire qu’ils y étaient. Puis il y avait la troupe de théâtre, la plupart rester entre eux, ils venaient pas toujours d’une famille aisée et se mêlé au personnes pouvaient être intimidant, d’autre faisait leur précieux carnet d’adresses. C’était tout une palette de personnes qu’il fallait ou non fréquenter et voici la raison pour laquelle l’inspecteur n’éviter pas ce genre de soirée, observer les hommes était quelques choses de passionnant. Humaniste dans l’âme, soucieux de voir et connaître les vices de ses paires et connaître les siens, les soirées mondaines étaient le lieu idéal pour voir que même parmi les personnes aisées et cultivées il y avait des différences et qu’une fois de plus une élite se distinguait. Mettait vous à n’importe qu’elle niveau de la société et étudier les groupes, tous en hiérarchie, même les plus pauvres. Après cette analyse sociologique, Patrick salua rapidement ceux qui venait à leur rencontre sortant la petit information qu’ils connaissaient sur l’inspecteur, les habitués et connaisseurs comme lui ne furent pas surpris de le voir et l’encourager à rester à discuter un peu. Habituellement il l’aurait fait, mais l’arrivé d’un des comédien vers le buffet le lança à aller le félicité pour sa prestation qui l’avait bluffer. Il ne voulait pas paraître hypocrite non plus et donc il l’aborda chaleureusement un sourire sur ses lèvres,

    « Je voulais vous féliciter pour votre performance Monsieur. Je vais au théâtre depuis quelques années et j’ai rarement vu autant de générosité pour le publique comme vous l’avez exprimé. »

    Il se lancer rarement ainsi, il s’est toujours montré méfiant auprès des personnes, mais l’acteur lui avait réellement impressionné ce soir là et l’idée d’échanger un peu sur leur passion ne pouvait que le rendre plus heureux. Cela changerait des discussions un peu trop intellectuelles aux yeux de Patrick qui préférait parler de la mise en scène et le jeu que le texte en lui-même.
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Vince Moriarty
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MessageSujet: Re: Cocktail pour une Nouvelle Pièce   Cocktail pour une Nouvelle Pièce EmptyVen 31 Juil - 4:41

    Le metteur en scène de la pièce "Reservations at Six", Harold Newman, avait insisté pour que tous ses acteurs soient présents au Plazza après la première représentation (une quinzaine d'autres suivraient), et avait regardé Vince droit dans les yeux. Vince était quelqu'un de très libéré, mais il était loin d'être improfessionnel. Il était toujours à l'heure pour toute les répétitions, même celles qui avaient été décidées à la dernière minutes. Il aimait son travail, il aimait l'échange qui se tissait entre lui et son public à chaque fois qu'il montait sur scène. Il y avait toujours connu une connection fortement inalienable qu'il ne pouvait qualifier que de surréelle. Cependant quand il s'agissait de la promotion, Vince n'était pas jamais très tenté. La promotion, à Broadway, c'était un peu une forme de prostitution: le but était d'attirer les grandes fortunes et de leur cirer les pompes pour se retrouver à son tour riche et célèbre. Vince, lui, préférait cet échange avec le public expliqué plus haut, que ce soit à Broadway ou dans les salles de théatre les plus sordides qu'il avait connues en Amérique et en Europe. Vince avait déjà cotoyé les milieux riches de Los Angeles quand il habitait chez son père, et les a prioris qu'il avait en temps qu'enfant de milieu modeste ne furent que se confirmer là-bas.

    Chaque membre de la troupe régissait différemment fâce à ce cocktail au Plazza. Minnie Bell, l'actrice principale et femme fatale notoire, était gonflée d'ambition au point de refuser de faire quoi que ce soit qui ne serait pas constructif dans son but de la vie: devenir riche. Elle avait déjà essayé pas mal de choses pour y arriver: elle s'était fiancée à un millionaire, mais avait été jetée après quelque mois quand elle commençait à dilapider sa fortune en à peine quelques semaines. Elle avait également essayé de chercher dans sa généalogie si elle n'avait pas une vieille tante pleine aux as. Finalement, elle jonglait à présent avec le show business: elle avait été dans un cabaret, dans une agence de mannequins, et s'essayait maintenant à Broadway après une carrière décevente d'actrice à Hollywood. Cette soirée était pour elle l'opportunité de se faire voir par tout le monde et peut être de rencontrer le prince charmant et de s'emparer de son pognon. Un autre acteur, Keith Reynolds, était laid à faire peur, et pensait que jouer dans Broadway le rendrait inévitablement plus attirant. Il s'essayait avec n'importe quelle femme de la salle, se faisant lamentablement rejeter. Il avait oublié sans doute, que le but était de draguer des femmes comme Minnie, mais en plus écervellée encore, qui étaient plus bas dans la hierarchie de prostitution du show business et qui pensait qu'un acteur plutôt minable de Broadway la transformerait en étoile hollywoodienne. Il y avait ensuite les jumelles, Lydzy et Frannie Oldman, seize ans, qui admiraient le briseurs de coeurs de la salle, et s'effondraient sous des rougissements au moindre sourire qu'un mâle leur jetait.

    Pour être franc, Vince ne s'entendait pas avec grand monde dans cette pièce, et préferait le whisky au champagne dans l'open bar. Il regardait les gens passer en se demandant quelle serait la chose la plus pitoyable qu'il aurait l'honneur de voir ce soir. Beaucoup de choses concourraient déjà sur sa liste mentale après dix minutes de présence. A un moment, il se tourna vers le serveur et lui demanda:

    "Bordel, tu dois te faire chier ici, mec... Tous ces gens sont tellement vides, supersticiels... coincés! Je me demande comment tu peux survivre!"

    "Mon père est le propriétaire."

    "Wow, je suis vraiment désolé. Je serais toi, je me serais tiré depuis longtemps. Ou j'aurais trainé avec les intellectuels et j'aurais fumé leur opium... Ce que j'ai déjà fait en fait. Allez, sers toi un whisky et tout ira mieux."

    "Je ne peux pas. Je n'ai que vingt ans."

    "Et alors, j'en avais quatorze à ma première cuite au whisky! T'inquiêtes, va."

    Le serveur ne tarda pas à disparaitre et Vince se retourna vers la salle. Il se sentait comme le corbeau qui cherche sa victime... Et il y aurait certainement un beau nombre de victimes après une demie douzaine de verres de plus... Un homme qui devait avoir la trentaine se rapprocha alors de Vince et lui sourit. Puis il dit:

    "Je voulais vous féliciter pour votre performance Monsieur. Je vais au théâtre depuis quelques années et j’ai rarement vu autant de générosité pour le publique comme vous l’avez exprimé."

    "Merci, j'essaie de faire plaisir à mon public le plus possible, même si parfois il ne me le rend pas parfaitement bien."

    C'était assez rare qu'un homme s'adresse aux acteurs dans ce genre de soirée là. Vu l'apparence de l'homme il semblait vivre aisement, et en général, dans la lutte des classes new-yorkaise, les plus riches (ceux qui pouvaient se payer un cocktail au Plazza) ne parlaient pas aux plus pauvres (les acteurs) et attendaient que ceux ci viennent vers eux. Ca convenait parfaitement à Vince puisqu'il n'avait aucune envie de rentrer en contact avec la soir disant "haute société". Mais cet homme adressa la parole à Vince de façon si naturelle qu'il en fit quelque peu décontenancé.


Dernière édition par Vince N. Moriarty le Dim 30 Aoû - 19:50, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Cocktail pour une Nouvelle Pièce   Cocktail pour une Nouvelle Pièce EmptySam 8 Aoû - 12:11

    VINCE : Merci, j'essaie de faire plaisir à mon public le plus possible, même si parfois il ne me le rend pas parfaitement bien.

    Touché. Patrick lui adressa un léger sourire attristé, il était vrai que le théâtre n'était pas à la portée de tout le monde et toutes les personnes qui se déplaçait pour aller voir des pièces de théâtre ne pouvait pas s'empêcher de critiquer quand il ne connaissaient rien et trouver que les acteurs faisait un travaille seulement pour les occupait et qu'ils récoltés assez d'argent vue le prix des places et qu'ils n'avaient pas besoin en prime d'avoir leur attention hors de la salle. Ce que les hommes pouvaient être cruels entre eux. L'inspecteur trouvé ce genre de comportement injustice et d'un autre côté comprenait ensuite pourquoi les acteurs préférer éviter les gens comme eux... Comme lui. Certain disaient qu'ils étaient pas du même monde, c'est comme cela que les conflits commence. Une chose absurde aux yeux du jeune homme qui hocha la tête avant de lui répondre,

    « C'est le monde de ce qu'on appel les classes aisées, dit-il un ton d'amertume dans la voix, Ils sont tellement aveuglent qu'il ne voient même pas quand on les caricatures dans les pièces. »

    Un peu comme à l'époque de Shakespeare ou Molière, ces exagération dans les théâtre classique, ces condamnation pourtant évidente échapper aux hommes venu seulement pour se distraire, peu curieux d'en savoir plus, mais heureux de rire de leur propre miroir. Pourtant plus les pièces avancées, plus les caricatures devenaient évidentes. Certaines avaient fait scandales à cause de phrases, de mots, mais rien de plus la subtile leur échappant au grand plaisir des auteurs finalement. Patrick aimait cela, c'était comme dans les livres, il fallait toujours chercher la morale, les thèmes et les idées cachée dans une fiction, un polar ou un poème. Bref, Patrick ne pouvait pas s'empêcher d'être amusé par ce genre de réaction un peu puérile qu’avaient ces personnes alors qu’elle méprisait ces mêmes réactions dans la vie sociale. Les personnes aisées pouvaient réellement détestable. Patrick sortit de sa réflexion et tendit sa main à l'acteur,

    « Patrick Jefferson. »

    N’oublions pas les bonnes manières, après tout, c’est ce qu’il devait être des plus naturel chez les hommes, souvent l’inspecteur oubliait ses manières. Mais bon, c’est ce qui arrivait souvent lors d’une rencontre, d’abord une phrase pour se lancer, puis les présentation et si possible une discussion un peu plus longue. Dans le monde aisé on pourrait dire qu’ils commençaient d’abord par des présentation histoire déjà de diriger la conversation ou au contraire de trouver rapidement une idée pour éviter certaines personnes. Une certaine manière que l’inspecteur n’aimait qu’à moitié cela mettait rapidement une étiquette sur les gens c’était désagréable et souvent les gens quelque peu distant se montrer ou soudain chaleureux ou alors désagréable. C’était assez étrange ce genre de comportement, mais bon quand il revoyait les réactions de son père il se disait qu’heureusement il n’avait pas était éduqué de cette façon. Enfin, il était venu ici pour se prendre la tête avec les ennuis qu’apportait la haute société. Il adressa un sourire malicieux à Vince,

    « Quelque chose me dit que ce n’est pas votre genre… Ces soirées mondaines. »

    Il n’était pas devin, mais non seulement Vince était au fond de la salle, loin des groupes de personnes qui pour le moment ne prêtaient même pas attention à lui. Et puis… Quelqu’un près du bar qui laissé paraître une mine déconcerté ne pouvait que vouloir montrer la surprise d’être aborder d’une façon si naturelle.
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MessageSujet: Re: Cocktail pour une Nouvelle Pièce   Cocktail pour une Nouvelle Pièce EmptyDim 30 Aoû - 19:47

[Sincèrement désolé du retard J'essayerais d'être plus ponctuel à l'avenir]

    Vince attendit que l'homme réponde et finit son verre. L'inconnu lui dit:

    "C'est le monde de ce qu'on appel les classes aisées. Ils sont tellement aveugles qu'il ne voient même pas quand on les caricatures dans les pièces."

    Vince ne put qu'acquiescer et sourire aux bonne paroles de l'homme. Dans cette pièce, Vince ne voyait même plus des êtres vivants. Il voyait des bêtes gonflées de fierté, qui n'attendaient qu'on leur jette des fleurs. Vince, lui, contemplait l'étendue de la misère humaine. Ca en devenait même philosophique. Psychanalytique, pour être plus précis. Vince n'avait pas lu Freud, mais il avait lui même ses idées sur les signes qui marquaient des traits de la personnalité ou des profondes blessures psychologiques. L'étendue de la pièce était a ses yeux comme des soldats après le combat. Des épaves qui portent des masques pour se sentir mieux sur eux mêmes. Après cette réflexion qui ne dura en fait que quelques secondes, l'inconnu se présenta enfin, tendant la main.

    "Patrick Jefferson."

    Vince répondit un bref:

    "Vince Moriarty."

    Quelques secondes passèrent alors que Vince demandait un autre verre de whisky. Patrick dit alors:

    "Quelque chose me dit que ce n’est pas votre genre… Ces soirées mondaines."

    Vince se demandait si ça se voyait aussi facilement que ça. Sa condescendance ne pouvait-elle passer pour de la timidité? Etait-il un si mauvais acteur? Oh après tout, il n'essayait pas de faire paraitre le contraire. Le regard qu'il portait sur la populace en disait long sur le genre de pensées qui traversaient son esprit.

    "Oh que non. Ce n'est absolument pas mon genre. Malheureusement j'y suis habitué. Ce fut une partie de ma vie pendant quelques années. J'allais à des soirées mondaines pour repérer les intellectuels bourgeois pour pouvoir mettre ma main sur leur bibliothèques, leurs antiques et leurs alcools... J'ai même travaillé à une fumerie d'opium clandestine, chez un millionnaire de Los Angeles, où l'entrée coûtait la peau des fesses. J'étais bien payé, ça, je peux vous le dire. Et j'ai eu le temps de les observer, ces bestioles là... L'argent est nécessaire, mais il déshumanise cruellement..."

    Vince réalisa alors qu'il avait commencé un petit monologue, et qu'il ferait mieux de se taire s'il ne voulait pas se laisser emporter. Il regarda Patrick et lui lança un petit sourire, puis demanda:

    "Je vous paye un verre? Vous voulez peut être une cigarette?"

    Vince sortit son paquet de cigarettes Chesterfield, et en prit une, qu'il alluma calmement avec son Zippo. Il rangea ensuite le briquet dans la poche droite de son pantalon, et prit sa cigarette entre l'index et le majeur de sa main droite, (comme il avait l'habitude de la prendre) continuant de tenir le paquet vers Patrick, de la main gauche.
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MessageSujet: Re: Cocktail pour une Nouvelle Pièce   Cocktail pour une Nouvelle Pièce EmptyLun 31 Aoû - 10:56

    [C'est rien du tout, ça arrive Wink]

    Vince Moriarty.

    Patrick lui adressa un sourire sincère. Les présentations détail assez important qu'il oubliait sans arrêt. Non pas par manque de politesse, mais parce qu'il n'aimait pas en particulier se mettre aussitôt l'étiquette de l'inspecteur ou le riche héritier qu'il était. C'était trop facile de choisir ainsi son camps et lui il aimait la diversité, les gens simples et ceux qui n'étaient ni hypocrite ni détestable. Oui c'était une espèce assez rare surtout lors de ces soirées absurdes où les gens s'affichaient comme des amoureux des lettres alors que les seuls livres de chevet qu'il avait était le dernier roman à la mode ou le classique qu'ils ne touchaient jamais. C'était quelque chose de plutôt dramatique et désolant comme situation. Il vit que Vince approuvait ce qu'il avait dit un peu plus tôt. La caricature, c'était le moyen de ridiculiser la réalité. Lorsqu'il fit la remarque concernant la soirée, l'avait dit un peu au hasard, mais surtout parce qu'il connaissait les personnes qui les appréciaient et celle qui ne les aimaient pas. Petite explication, les personnes qui appréciaient et profitaient de ces soirée était tout ceux qui se pavanait avec leur verre d'un groupe à un autre à se présenter et lâché tout diplôme, nom, richesse et connaissance. Puis il y avait ceux qui évitaient ce genre de groupes, restant le plus proche possible du buffet et à la moindre seconde où une personne non désirable comptait s'approchait filer vers un autre point d'ancrage le temps que la personne vous ayant pris pour cible croise quelqu'un d'autre qui sera toujours plus important. C'était les habitudes de Patrick, donc toute personne près du buffet à tirer la tête la plus amicale possible sans que le regard suive était comme lui. Donc idéal pour commencer une conversation détendu et sympathique se moquant un peu de ces gens qui ne pensent qu'à une seule chose, se faire voir et connaitre. Chacun son truc finalement, Vince le regarda un instant donc assez surpris que l'inspecteur vise juste avant de lui répondre le plus sincèrement possible,

    Oh que non. Ce n'est absolument pas mon genre. Malheureusement j'y suis habitué. Ce fut une partie de ma vie pendant quelques années. J'allais à des soirées mondaines pour repérer les intellectuels bourgeois pour pouvoir mettre ma main sur leurs bibliothèques, leurs antiques et leurs alcools... J'ai même travaillé à une fumerie d'opium clandestine, chez un millionnaire de Los Angeles, où l'entrée coûtait la peau des fesses. J'étais bien payé, ça, je peux vous le dire. Et j'ai eu le temps de les observer, ces bestioles là... L'argent est nécessaire, mais il déshumanise cruellement...

    Patrick laissa un sourire amusé se dessiner sur ses lèvres, il n'était décidément pas le seul à être passé par le côté obscur de la ville avant de percer dans un métier plus légal. Fumerie d'opium clandestine, ça lui disait quelque chose, l'opium il en avait fumé il y a quelques années. Lorsqu'il était dans la mafia c'était courant qu'il fume un peu de tout et n'importe quoi comme boire d'ailleurs. C'était un train de vie particuler et quand on vivait dans l'illégale on soutenait tout trafic aussi illégal. Vince marquait un point concernant l'argent, en plus de déshumaniser elle séparait des familles, causait des meutres, des disputes et tout cela pour de l'argent.

    Je vous paye un verre? Vous voulez peut être une cigarette?

    L'inspecteur leva un sourcil, habituellement il préféré la pipe, cependant il ne put s'empêcher d'accepter le geste de Vince.

    Merci, je vais juste prendre une cigarette. Il sortit ses alumettes et en craqua une contre la boite afin d'allumer sa cigarette. Je vais vous posez une dernière question et après vous pourrez m'en poser aussi. J'ai tendance à être curieux. Il lâcha une bouffée de fumée avant de se tourner vers lui. Pourquoi choisir soudain le théâtre ?
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MessageSujet: Re: Cocktail pour une Nouvelle Pièce   Cocktail pour une Nouvelle Pièce EmptyLun 31 Aoû - 12:24

    Vince prit le paquet de Chesterfields que Patrick lui rendait, et le laissa tomber délicatement, dans la poche intérieure de sa veste. D'un geste compulsif, il prit le briquet Zippo de la poche de son pantalon pour le mettre dans sa veste également. Depuis qu'il avait découvert les amphétamines, Vince se découvrait quelques tocs. Des touches maniaques dans son univers d'éternel bordélique... Qui l'eut cru?

    C'est alors que Patrick posa la question fatidique: Pourquoi choisir soudain le théâtre? Vince y réfléchit pendant quelques secondes, tirant sur sa cigarette d'un air absent. Comment décrire son amour pour le théâtre, et comment décrire la révélation qu'il avait eu, cette nuit à Londres, il y a quatre ans de cela... Après des mois de répétitions barbantes, Vince récita ce rôle de jeune voyou, une version adolescente d'Oliver Twist. Il le connaissait sur le bout des doigts et se permettait d'y ajouter ses émotions personnelles. Cette fusion avec le personnage était déjà un attrait non négligeable de la profession d'acteur. Mais la fusion la plus indescriptible, la plus transcendante, c'était bien celle entre l'acteur et son public. Vince se rappelait du silence religieux du public jusqu'à la dernière réplique, puis cette explosion de joie qui catapultait Vince au paradis, à la jouissance suprême, qu'aucune femme n'avait jamais réussit à atteindre. Comment mettre des mots sur la relation que Vince entretenait avec son public? Il répondit alors à Patrick.

    "J'ai commencé le théâtre grâce à un ami, avec qui j'étais serveur, à Londres. Il était acteur dans une troupe amateur, et il m'a inclus dedans. Après cette pièce, je me suis juré de rester dans le théâtre, malgré le public, malgré la pièce. J'aurais toujours une relation particulière avec le personnage que j'interpréterais, et le public, qu'il soit hypocrite ou sincère, me soulèvera toujours autant le cœur. Je ne sais pas si vous avez déjà été sur scène... Mais le théâtre a apporté une sorte de support à ma vie qu'aucun être humain ne pourrait apporter." Vince sourit, regarda Patrick et ajouta: "J'espère avoir répondu à votre question."

    Vince commençait à réfléchir à la question qu'il allait poser à Patrick. Après quelque secondes, il mit le doigt dessus. "J'ai moi même une question. Qu'est-ce qui vous a attiré vers moi? Pardonnez moi, mais si vous ne vous étiez pas intéressé à un simple roturier, comme moi même, je vous aurais pris pour l'un des leurs..." Vince fit un geste de la tête vers les aristocrates. "Dois-je comprendre que j'ai tort?" Vince sourit à Patrick, anticipant sa réponse grandement.
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MessageSujet: Re: Cocktail pour une Nouvelle Pièce   Cocktail pour une Nouvelle Pièce EmptyMar 1 Sep - 6:51

    Parfois il y avait des questions qui n'avait pas lieu d'être posées. D'abord parce que c'était ce genre de question qui pouvait changé totalement le sens d'une conversation qui avait si bien commencer. Ensuite poser une question voulait dire chercher une réponse qui pouvait justifier ensuite un changement de comportement pou de manière. La curiosité avait toujours ses raisons et même les questions les plus anodines et habituelles avaient tout à fait un but. Normal puisque ce but en question était la connaissance de l'autre. C'était toujours ainsi que Patrick fonctionnait, poser des question, il éviter les questions qui fâche et éviter d'en poser trop ou pas assez. Eviter les questions gênantes ou maladroites, en particulier quand on savait que ça l'été. Si on se risquait dans ce genre de question, ne jamais pousser la personne a nous répondre, c'était plus qu'évident. Bref, tout une règle de vie que celle de savoir poser les bonnes questions au bon moment. Juste après qu'il est posé sa question Vince semblait être partit quelques secondes ailleurs, Patrick attendit, tirant doucement sur sa cigarette laissant un petit sourire amusé se dessiner sur ses lèvres. Si Kate le voyait entrain de fumer elle lui ferait une nouvelle leçon affirmant qu'il finirait par en mourir. Tout devenait décidément dangereux dans ce monde c'était un peu pathétique de se donner des interdictions ou des concessions quand on en avait pas besoin. Cependant, il comprenait pourquoi son amie le lui signalait, au moins il ne pourra le lui reprocher si il venait réellement à mourir à cause de cela. Il sortit de ses pensées quand son interlocuteur reprenait alors la parole.

    « J'ai commencé le théâtre grâce à un ami, avec qui j'étais serveur, à Londres. Il était acteur dans une troupe amateur, et il m'a inclus dedans. Après cette pièce, je me suis juré de rester dans le théâtre, malgré le public, malgré la pièce. J'aurais toujours une relation particulière avec le personnage que j'interpréterais, et le public, qu'il soit hypocrite ou sincère, me soulèvera toujours autant le cœur. Je ne sais pas si vous avez déjà été sur scène... Mais le théâtre a apporté une sorte de support à ma vie qu'aucun être humain ne pourrait apporter. J'espère avoir répondu à votre question.
    - Non, je n'ais jamais eu cette chance. de monter sur scène... J'admet ne pas chercher non plus à l'avoir. Il hocha la tête rendant un sourire à Vince. Vous y avez répondu plsu que brillemment. »

    C'était ainsi une relation particulière qu'avait Vince avec le théâtre et le public. Quelque chose qui touchait Patrick qui n'avait jamais réellement éprouvé quoi que ce soit de particulier avec son travaille, mais à force il s'y était attaché à son métier. Cependant ce n'était pas comme ce que Vince lui avait décrit, c'était quelque chose de plus émouvant pour l'acteur, quelque chose de magique, sensuel... C'était quelque chose qui devait être extraordinaire. Et une relation avec son personnage, c'était surement cela le secret pour rendre le jeu si réel et émouvant, ce gars avait réellement tout compris au théâtre et l'inspecteur ne put s'empêcher de lâcher un soupire admiratif lâchant une bouffée de fumée. C'est à ce moment précis que l'acteur lui posa à son tour une question à laquelle il s'attendait un peu,

    « J'ai moi même une question. Qu'est-ce qui vous a attiré vers moi? Pardonnez moi, mais si vous ne vous étiez pas intéressé à un simple roturier, comme moi même, je vous aurais pris pour l'un des leurs... Dois-je comprendre que j'ai tort?
    - Oui et non, répondit Patrick après quelques secondes de réflexion. Disons que j'ai leur moyen, mais je ne suis certainement pas sur la même planète qu'eux... J'ai vécu des choses qui m'ont permis de garder les pieds sur terre. Il marqua une pause avant de se tourner vers Vince avec un sourire malicieux. Et je suis venu vers vous parce que je reste persuadé que... Pour vous citer, un simple roturier, à plus de plomb dans la cervelle avec des choses intéressantes et sincère à dire. »

    Il regarda un instant la foule qui bougeait d’un groupe à un autre effectuant des gestes et des sourire plus que forcé. Il laissa échapper un petit rire avant de lever de nouveau les yeux vers Vince,

    « Je ne pense pas qu’on sera jamais proche de ces gens là. Dans leur monde l’argent compte, mais les codes aussi. Je ne sais pas pour vous, mais moi je ne suis pas réellement partisan de ces codes. »
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MessageSujet: Re: Cocktail pour une Nouvelle Pièce   Cocktail pour une Nouvelle Pièce EmptyMar 1 Sep - 18:23

    "Oui et non. Disons que j'ai leurs moyens, mais je ne suis certainement pas sur la même planète qu'eux... J'ai vécu des choses qui m'ont permis de garder les pieds sur terre. Et je suis venu vers vous parce que je reste persuadé que... Pour vous citer, un simple roturier, à plus de plomb dans la cervelle avec des choses intéressantes et sincère à dire."

    Malgré sa distance (disons plutôt sa haine viscérale) pour le milieu mondain, Vince reconnaissait qu'il s'était fait certains de ses meilleurs amis là bas. On trouve en effet, parfois, quelques esprits illuminés parmi les plus tristes des communautés. Vince commençait à voir ça en Patrick. Et Vince avait toujours aimé les rebelles, mais par dessus tout, les rebelles qui connaissaient par cœur les valeurs contre lesquelles ils se battaient. C'est-à-dire ceux qui savaient contre quoi ils étaient. Après tout, à quoi bon entretenir un dédain pour la classe supérieure si on ne s'en est jamais approché? Pour perpétrer une lutte des races? Non, selon Vince, on ne pouvait mépriser quelque chose (ou quelqu'un...) dans les règles de l'art que si on le connaissait comme la paume de sa main. Il ne pouvait donc qu'admirer des gens comme Patrick, qui, malgré leurs moyens, se dissociaient des leurs. Et en ce point-là, il se sentait lié à cet homme. Vince inhala longuement sur sa cigarette et Patrick reprit la parole:

    "Je ne pense pas qu’on sera jamais proche de ces gens là. Dans leur monde l’argent compte, mais les codes aussi. Je ne sais pas pour vous, mais moi je ne suis pas réellement partisan de ces codes."

    Vince relâcha la fumée de ses poumons. Il répondit:

    "Je suis sûr que vous vous doutez de mon opinion sur ces codes, mais je ne vais pas développer. On ne veut pas être vulgaire dans une soirée si distinguée, très cher."

    Vince laissa échapper un rire chargé d'ironie mais aussi de légèreté. Il prit une nouvelle bouffée de sa cigarette, et lorsqu'il eut recraché la fumée, il demanda:

    "Alors, Patrick, comment en êtes vous arrivé à cette... aisance financière? Que faites vous, dans la vie?"
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MessageSujet: Re: Cocktail pour une Nouvelle Pièce   Cocktail pour une Nouvelle Pièce EmptyMer 2 Sep - 0:44

    « Je suis sûr que vous vous doutez de mon opinion sur ces codes, mais je ne vais pas développer. On ne veut pas être vulgaire dans une soirée si distinguée, très cher. »

    Patrick laissa échapper un léger rire accompagnant le rire ironique de Vince et il tira sur sa cigarette, un peu pensif. Il est vrai que les codes n’étaient surement pas ce que préférait l'inspecteur. Il avait toujours était obligé quand il était plus jeune à les suivre et encore, moins que des enfants qui dans sa situation auraient eut ses parents sur son dos, ce qui n'avait pas été le cas. Ses parents toujours absent et entouré d'un grand-père mafieux et d'un majordome assez souple, le jeune homme n'avait pas trop subit la pression des codes de la société. Arrivé à New York il avait rejoint la mafia se détachant ainsi de ces codes stricte des classes aisées qu'il connaissait que trop bien. Comme Vince il partageait cet avis que l'on pouvait mépriser et critiquer que ce que l'on connaissait. Puis finalement après la prison il était retourné dans la vie en société, reprenant les codes qui coïncidaient avec sa situation et sa richesse. Mais il ne les respectait que très rarement trop heureux de casser les personnes fières de leur code et leur valeurs. Et Vince semblait particulièrement apprécier ce petit acte de rébellion surtout par Patrick qui s'est vrai se fondait très bien, trop bien dans la décors qui était constitué de l'élite des classes aisée sans pour autant s'en sortir réellement proche. Alors que son son interlocuteur venait de recracher une bouffée de fumée, imiter par Patrick, il repris alors la parole,

    « Alors, Patrick, comment en êtes vous arrivé à cette... aisance financière? Que faites vous, dans la vie?
    - Je suis inspecteur de police. Je peux vous assurer que l'argent ne vient pas de là... Mon père, qui vit en Europe avec ma mère depuis quelques années, est un diplomate, homme d'affaire. Il a batit une richesse depuis quelques années et malgré mes écarts de jeunesse et la crise financière, il continue à me donner son argent. Il laissa échapper une bouffée de fumée baissant les yeux vers le sol avant de terminer dans un soupire. Seule marque d'affection de leur part et ce depuis que j'ai sept ans... Je suis ce qu'on pourrait dire l'exemple que l'argent ne fait pas le bonheur, ni l'homme. »

    Il réfléchissait un instant, il n'avait jamais réellement aimé le fait d'avoir l'argent, réalisant différentes donation un peu partout ou bien en faisait profiter ses amis. C'était ce qu'il aimait plus particulièrement, le partagé, ni avare ni dépensier, il avait une retraite bien assurée et une vie qui était certes facile mais ne remplaçait pas les sentiments. Pourtant malgré tout il aimait beaucoup ses parents et très tendrement, même si leur habitude de lui envoyer des chèques à chaque lettres qu'il envoyait l'énervé et continuait. Un jour finiront-ils par y répondre à ces lettres. De plus lorsqu'il était envoyé en prison son père avait fait venir son avocat, certes que Patrick n'appréciait pas, mais il l'intention comptait plus que tout pour l'inspecteur. Il repris après quelques secondes.

    « De plus, je n'ais pas toujours était dans le légal... Commença t-il. J'ai participé à quelques affaires et trafic illégaux avant de devenir inspecteur. [color=burlywood]Comme quoi on n’est pas tout blanc ni tout noir. »
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MessageSujet: Re: Cocktail pour une Nouvelle Pièce   Cocktail pour une Nouvelle Pièce EmptyMer 2 Sep - 12:26

    Vince ne put s'empêcher de remarquer que toute les sources d'argent de Patrick ne lui avaient inspiré que désespoir. Une sensation d'abandon parentale et une déception personnelle quant au trafic... C'était en effet clairement l'exemple que l'argent ne faisait pas le bonheur. Cependant, Vince savait également que la pauvreté ne faisait pas le bonheur non plus... Loin de là. Le secret était la modération. L'idéal serait bien sûr d'avoir l'argent et le bonheur à long terme, mais ça relevait de l'utopie dans le monde actuel. Avec la crise économique, la déception face à l'argent, la dépravation qui résultait les années folles... Ce qu'on pouvait faire de mieux n'était que d'essayer d'amasser le plus de bonheur possible tout en réussissant à vivre. C'est pourquoi Vince était acteur: c'était un métier qu'il aimait, et qui lui assurait de l'argent pour financer son minimum vital et son hédonisme éternel. Oui, Vince était plutôt satisfait de sa vie actuelle. Il savait juste que le bonheur était éphémère et qu'il regretterait plus tard de ne pas en avoir profité encore plus tant qu'il en était temps. Il finirait bien par avoir une crise cardiaque comme son père, ou devenir dépressif et se bourrer de tranquillisants pour finir sa vie en paix comme sa mère... Ces pensées du bonheur à durée limitée menaient parfois à l'excès, mais le bonheur restait intact.

    Vince entendit derrière lui Minnie Bell, sa collègue avide d'argent, qui se vendait littéralement à un aristocrate qui avait une trentaine d'années de plus qu'elle. Vince se tourna vers Patrick et dit: "Ce qui m'énerve le plus, c'est les gens comme cette petite pute de Minnie Bell. Pardonnez mon franc parlé, mais une fille qui croit que sa sexualité va la bourrer aux as, j'appelle ça une pute." Il se retourna, finit sa cigarette et lâcha son mégot dans le verre de champagne de Minnie. Il finit alors son verre de whisky et le posa sur le bar.

    "Pour en revenir à notre conversation," dit Vince en souriant, "je pense que l'argent et le bonheur ne sont tout simplement pas reliés. On peut être pauvre ou riche et heureux ou malheureux... Donc l'argent ne fait pas le bonheur, mais ça ne veut pas dire qu'on ne peux pas avoir les deux. Le plus important des deux est bien sûr le bonheur! Pourquoi tant de gens aspirent à devenir riche? Pour être heureux, bien entendu! Personnellement, j'ai hérité de la fortune de mon père... Enfin fortune, tout est relatif. Elle était assez conséquente à un moment, mais à sa mort, j'ai hérité de pas mal de dettes... Il y avait toujours de quoi faire cependant. Aujourd'hui, je ne dirais pas que je suis riche, mais j'ai largement de quoi vivre quelques années sans travailler. Et je suis heureux! Le vrai problème est que ce bonheur finira bien par se terminer un jour où un autre. J'ai la dépression de ma mère dans le sang. Je vais bien finir par être contrôlé par la drogue ou peut importe quoi, et je vais finir par péter un plomb et me tirer une balle, me bourrer de sédatifs ou quoi que ce soit..."

    Le bonheur pessimiste... Ça devenait presque une conversation clairement philosophique, ou une conversation qu'on a avec son psychologue. Vince se croyait de retour dans un salon littéraire autour de l'opium et du hashish pour "s'élargir l'esprit" comme disaient les vieux experts pour justifier leurs dépendances. Il n'avait en effet pas souvent de conversations aussi variées et profondes. Il commençait à apprécier grandement l'échange qu'il entretenait avec Patrick. Dans cette pièce pleine de futilités, il se sentait comme le centre intellectuel du monde, comme l'œil de la société. Ça le gonflait d'orgueil, mais tout avait un mauvais côté après tout.

    "Vous n'avez pas ce sentiment, parfois?" demanda Vince pour continuer la discussion. "Que tout va bien finir par s'écrouler d'une manière ou d'une autre, de façon imprévisible, au moment le plus inattendu..."
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MessageSujet: Re: Cocktail pour une Nouvelle Pièce   Cocktail pour une Nouvelle Pièce EmptyJeu 3 Sep - 23:15

    « Ce qui m'énerve le plus, c'est les gens comme cette petite pute de Minnie Bell. Pardonnez mon franc parlé, mais une fille qui croit que sa sexualité va la bourrer aux as, j'appelle ça une pute. »

    Ah ? Je croyais qu'il ne fallait pas être vulgaire à cette soirée. Patrick cependant ne put s'empêcher de laisser échapper un léger rire moqueur se tournant légèrement pour observer la jeune femme qui n'était pas trop moche, mais qui semblait bien collante. DU moment qu’elle ne l’approchait pas il ne s'en soucierait pas. Les femmes c'était à une époque le truc de l'inspecteur, il était encore dans la mafia et en vrai Don Juan et dragueur il avait eut de nombreuse fréquentation féminine sans suite après une nuit passée. Ils ne fonctionnaient pas tous comme ça, mais lui il aimait cela. Puis sortit de prison il s'était assagit, changement totalement de comportement envers les femmes et bien décidé d'avoir des relations un peu plus sérieuses. Ca durer quelques mois, parfois quelques semaines et puis plus rien un jour mis à part son écart avec une amie très importante qu'il était venu consolé au départ. Les choses s'était déclenchées toutes seules comme un rouage et ni elle, ou lui n'avait dit stop. Depuis il ne s'était plus parlé et cela avait attrister l'inspecteur surtout que cette fille il lui devait un peu de son bonheur actuel puisqu'il était meilleur ami avec sa chanteuse qu'il avait rencontré un soir. Meilleur ami et peut-être plus, mais cela Patrick ne voudra pas l'admettre de si tôt. Vince marqué un point les fille qui cherché des hommes riches pour s'amuser un peu, était rien d'autre que des prostituées, de luxe, mais ça restaient des prostituées. L'inspecteur était amusé de la réaction soudaine de Vince à ce sujet, mais on ne pouvait pas lui en vouloir. Ce genre de relation avec l'argent n'était pas le meilleur et ça en énerver ceux qui trouvait cette relation pathétique. C'était aussi l'avais de Patrick, mais déjà qu'il partait rapidement au quart de tour si il s'énervait pour cela il avait plus beaucoup d'espoir pour rester calme. Il termina sa cigarette et la glissa à son tour dans un verre, mais celui-ci était vide.

    « Pour en revenir à notre conversation. Je pense que l'argent et le bonheur ne sont tout simplement pas reliés. On peut être pauvre ou riche et heureux ou malheureux... Donc l'argent ne fait pas le bonheur, mais ça ne veut pas dire qu'on ne peux pas avoir les deux. Le plus important des deux est bien sûr le bonheur! Pourquoi tant de gens aspirent à devenir riche? Pour être heureux, bien entendu! Personnellement, j'ai hérité de la fortune de mon père... Enfin fortune, tout est relatif. Elle était assez conséquente à un moment, mais à sa mort, j'ai hérité de pas mal de dettes... Il y avait toujours de quoi faire cependant. Aujourd'hui, je ne dirais pas que je suis riche, mais j'ai largement de quoi vivre quelques années sans travailler. Et je suis heureux! Le vrai problème est que ce bonheur finira bien par se terminer un jour où un autre. J'ai la dépression de ma mère dans le sang. Je vais bien finir par être contrôlé par la drogue ou peut importe quoi, et je vais finir par péter un plomb et me tirer une balle, me bourrer de sédatifs ou quoi que ce soit... »

    Le comédien marquait quelques point, Patrick partagé un avis pas très lointain sur l'argent. Il trouvait que à ce niveau-là Vince et lui avaient un sérieux point en commun. Ensuite Vince exposa une réalité pas toujours facile à admettre, mais assez typique des réalistes dépressifs comme le comédien semblait se décrire. Sans pour autant être dépressif, Patrick était un réel pessimiste qui voyait le verre à moitié vide et de la grisaille, même un jour de plein soleil. Patrick Jefferson dans toute sa splendeur et pourtant il le vivait absolument très bien.

    « Vous n'avez pas ce sentiment, parfois? Que tout va bien finir par s'écrouler d'une manière ou d'une autre, de façon imprévisible, au moment le plus inattendu... »

    S'il l'avait parfois, Patrick adressa un triste sourire à Vince, tout les jours depuis qu'il était sortit de prison, il redouter le moment où quelque chose ou quelqu'un le ferais replonger dans la mafia. Pour lui ça serait voir tout un monde s'écrouler, pas forcément pour être plus malheureux, mais séparer de ceux qu'il côtoyait depuis quatre années à présent. Kate, Cassidy, Andrew... C'était des personnes très importante pour lui, qui le soutenait toujours, lui faisait confiance et lui avait offert leur amitié malgré ses défauts et son passé. Perdre ne serais-ce que leur confiance serait assez catastrophique pour son mentale. Il laissa échapper un soupire en hochant la tête.

    « Tous les jours... Je ne pense pas avoir des bases solides et si mon passé ressurgissait sans me laisser le choix que de replonger. Je risque de perdre tout ce pourquoi je me bat aujourd'hui. Il laissa échapper un soupire. Et pourtant, je ne tombe pas dans la dépression, mais disons la peur d'être seul... Une peur assez particulière, mais s'en est une. Je vie avec. Il marqua une pause, regardant autour de lui d'un air pensif. Je m'excuse de ne pas être très bavard, j'ai une faculté à répondre rapidement et concis. Vous savez Vince, je pense que malgré tout ça, et c'est un pessimiste aigu qui vous parle, que ça vaut la peine de profier du moment présent tant que rien s'écroule, on verra bien demain ce que la vie nous réserve. »
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